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J’écris ou je copie-colle…
Faire parler Miossec, c’était comme essayer de faire danser un ours polaire sous les tropiques. Pourtant, Grégoire Laville s’y est collé et a réussi à tirer les vers du nez à ce grand timide. Un peu comme si on avait mis Miossec sous hypnose pour qu’il nous raconte sa vie. Un récit aussi brut que les premières chansons de Miossec, mais avec un soupçon de tendresse en plus.
Ah, les années 90 et Miossec… L’époque bénie où on pensait que la chanson française allait enfin se débarrasser de ses vieux habits poussiéreux. Avec Dominique A, ils ont formé un duo qui a fait trembler les fondations de la chanson française. Ils ont inventé un truc qu’on a appelé la « nouvelle scène française », mais en fait, c’était juste un coup de pub. Miossec, lui, il a toujours été un peu à part. Avec ses textes à la limite du slam et sa voix de crooner qui a vu des jours meilleurs, il a réussi à séduire une génération entière. Et le plus fou, c’est qu’il a même influencé les rappeurs ! Georgio, par exemple, il a avoué avoir écouté Miossec en boucle quand il était ado. Qui l’eut cru ? Bref, Miossec, c’est un peu le grand-père un peu barbu de la chanson française.
Boire, 1964, L’Étreinte… Miossec, c’est un peu comme un bon vin, il se bonifie avec l’âge. Mais si je devais choisir un album qui a marqué l’histoire de la chanson française, ce serait sans hésiter Boire. C’est l’album qui a fait de Miossec une légende. Et pour fêter ses 25 ans, Miossec nous a offert un concert mémorable. Il était tellement investi qu’on aurait dit qu’il était en train de revivre sa jeunesse. D’ailleurs, il confiait à Grégoire Laville : « Je crois que je connais mieux le type qui a écrit ces chansons que moi-même ! » C’est dingue comme on retrouve toute l’essence de Miossec dans ces deux albums. Boire et Simplifier, c’est un peu comme le yin et le yang de Miossec.
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